À l’occasion du SIMI, Bouygues Immobilier dévoile le « Bâtiment Vivant », un concept innovant pour concevoir la ville en s’inspirant du vivant.

Le Bâtiment Vivant, une nouvelle manière de concevoir la ville
Bouygues Immobilier a lancé un travail autour d’un concept-building, nommé « Bâtiment Vivant », qui part d’un double constat :
• sept des neuf limites planétaires ont été franchies en 2025, révélant l’urgence climatique ;
• parallèlement, l’histoire humaine a progressivement instauré une distanciation avec le vivant, en plaçant l’humain au-dessus des autres formes de vie et en fragilisant l’équilibre essentiel qui relie l’Homme au reste du monde vivant.

À partir de ces observations, Bouygues Immobilier réaffirme son ambition de concevoir des lieux de vie, où le vivant s’intègre pleinement ; les espaces de vie jouant un rôle déterminant dans la manière dont les habitants interagissent avec le vivant. L’objectif : s’inspirer du vivant pour concevoir et mener nos projets, en changeant de regard sur le vivant et en retrouvant des liens plus équilibrés avec celui-ci. Dans cette démarche, Bouygues Immobilier s’est entouré d’anthropologues, philosophes, sociologues, spécialistes de notre rapport à la nature ; mais aussi d’experts de la ville et du paysage.

Les enjeux de la régénération urbaine par le vivant selon Bouygues Immobilier
Dans le cadre de sa réflexion prospective, Bouygues Immobilier place la régénération urbaine au coeur de sa démarche. Trois axes structurants guident cette vision :

• Faire avec le déjà-là vivant et non vivant : privilégier des matériaux locaux, s’intégrer dans le paysage et se fondre dans l’environnement pour bâtir en continuité avec ce qui est déjà là.

• Créer des liens équilibrés entre le vivant humain et non-humain : proposer des prétextes pour donner à voir le vivant, s’en émerveiller, et mieux le comprendre, par exemple à travers des espaces partagés pour susciter des expériences de nature, même en ville. Il s’agit de développer des relations plus fortes et davantage réciproques avec le vivant, qui n’est pas accessoire mais partie prenante du projet.

• Conférer au bâti des propriétés du vivant : s’inspirer des neuf principes du vivant définis par la Butterfly School (AXA Climate) pour concevoir des bâtiments capables de réguler, s’adapter et interagir avec leur environnement.
Bouygues Immobilier développe et propose une diversité de solutions qui incarnent cette approche dans ses projets urbains et immobiliers :
o Favoriser la biodiversité et les interactions : entretien de plantes mellifères, installation de ruches et de jardins partagés.
o Encourager la diversité de typologies résidentielles et la mixité fonctionnelle en intégrant bureaux, services, restaurants et logements ; et en favorisant de véritables liens fonctionnels entre eux.
o Imaginer des espaces évolutifs et adaptables aux besoins des habitants.
o S’inspirer des régulations naturelles pour optimiser confort et énergie : ouverture et fermeture des volets selon l’ensoleillement, matériaux comme la pierre qui régulent hygrométrie et température, systèmes d’aération naturelle.
o Infiltrer les eaux pluviales à la parcelle et réutiliser les eaux grises dans le bâti, en changeant notre regard sur l’eau, d’un rebut à une ressource précieuse.
o Développer des écosystèmes urbains vivants comme le programme « jardin pour la vie » qui favorise une diversité d’espèces.
o Traiter les déchets par réemploi de matériaux et des terres excavées, compost des déchets organiques, matériaux isolants faits à partir de déchets textiles.
o Intégrer la dimension temporelle pour des projets qui évoluent en continu : bâtiments refuges de biodiversité, jardin en évolution continue au fil des saisons.
o Respecter l’unicité des lieux : adapter chaque bâtiment à sa topographie, au paysage et à l’identité du territoire.

À Tours, le projet « Kipolis » illustre cette démarche en transformant une friche industrielle en quartier mixte, avec une démarche permettant de restaurer la fonctionnalité des sols (fertilité, infiltration, biodiversité, stockage du CO2), et également une attention particulière au traitement de l’eau sur le projet, avec noues végétalisées et massifs drainants pour gérer durablement les eaux pluviales.

À Cagnes-sur-Mer, l’écoquartier Canebiers-Villette s'inscrit dans une démarche de renaturation de la rivière La Cagne, associée à la végétalisation des espaces publics initiée par l’aménageur et la Ville. Le projet consiste à transformer un ancien parking de 700 places en un véritable écoquartier. Cette opération ambitieuse allie reconstruction de la ville sur la ville, réaménagement urbain et renaturation, afin de renforcer la place de la nature en milieu urbain. L’objectif est de mieux gérer la ressource en eau, prévenir les risques d’inondation, économiser l’eau potable et offrir des refuges en période de canicule. Il favorisera la biodiversité grâce à des espaces paysagers et des toitures végétalisées. Enfin, des solutions innovantes de traitement et de réutilisation des eaux grises seront intégrées pour l’arrosage des espaces verts.

« Le Bâtiment Vivant est une invitation à repenser nos villes comme des écosystèmes, où chaque projet s’inscrit dans une complicité avec le vivant. Il s’agit de créer des espaces qui favorisent la biodiversité, la qualité de vie et une nouvelle relation entre l’humain et son environnement » - Olivia Conil Lacoste, Directrice RSE de Bouygues Immobilier.